LA DOC’

– Femmes et lutte contre les inégalités –

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Découvrez une compilation de références filmiques et bibliographiques sur la thématique “Femmes et luttes contre les inégalités” : des ressources complémentaires pour élargir nos réflexions sur le sujet, en lien avec l’actualité ou pour prendre un peu de recul historique et théorique sur les questions sociales et sociétales que cela soulève.

Revue de presse réalisée avec la contribution des Centres de Ressources Pédagogiques et Documentaires d’Askoria.

Audio – podcasts & émissions de radio

“LSD, la Série documentaire” – une émission France Culture

“Au-delà du clitoris”, une série documentaire de Nedjma Bouakra, réalisée par Yvon Croizier

A-t-il déjà existé un écart plus grand entre les savoirs objectifs et l’expérience subjective autour d’une partie de l’anatomie du corps humain ? Le clitoris entretient une dispute scientifique, philosophique voire entre les deux sexes au travers des siècles. 

Épisode 1 : Archéologie du clitoris
Triangles, vulves creusées dans la roche, ces inscriptions de l’art pariétal nous invitent à nous interroger sur les représentations symboliques du corps féminin et de son sexe.

Épisode 2 : Panique sexuelle

Au XVIème siècle si le clitoris est redécouvert scientifiquement son usage est peu à peu strictement contrôlé.

Épisode 3 : Se reconstruire
En France, on parle communément d’”excision” et sous ce terme se tiennent invisibles les différentes formes de mutilations sexuelles et plus encore les femmes concernées

Épisode 4 : Tout le plaisir est pour moi
Le clitoris met au centre de l’attention le plaisir féminin. Il est aujourd’hui à la mode, il est un peu l’arbre qui cache la forêt d’une grande ambition, vivre une sexualité heureuse.

“Les pieds sur Terre”, une émission France Culture

“La journée du Cropped Top”

Reportage : Clawdia Prolongeau
Réalisation : Emmanuel Geoffroy

Le lundi 14 septembre, des jeunes collégien.nes et lycéen.nes manifestent leur soutien à la liberté des jeunes étudiantes de s’habiller comme elles le souhaitent sans s’exposer aux remarques de surveillant.es, des professeur.es ou des leurs camarades. A l’origine de ce débat, des remarques déplacées dans les écoles, un propos hasardeux du ministre de l’éducation et un sondage IFOP sur la façon dont les français pensent que les femmes devraient s’habiller. A la sortie du lycée Victor Hugo, à Paris, ce lundi 14 septembre 2020, on pouvait lire, comme un clin d’œil facétieux à la sortie de Jean-Michel Blanquer : “La culture du viol s’habille en tenue républicaine“. Alors que la façon de s’habiller des femmes et particulièrement des étudiantes est une nouvelle fois questionnée, ce débat est aussi l’occasion de rassembler des groupes de jeunes gens désireux d’affirmer ensemble leur liberté.

“La Grande table des idées”, une émission d’Olivia Gesbert, France Culture

Pascal Picq, une préhistoire du patriarcat

Le paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France Pascal Picq nous livre une préhistoire des rapports entre hommes et femmes. La domination masculine date-elle vraiment d’hier ? N’est-on pas aujourd’hui plus archaïques, de ce point de vue, qu’à la préhistoire ? Le paléoanthropologue Pascal Picq est notre invité pour en parler. Maître de conférences au Collège de France, spécialiste de l’évolution de l’Homme, des grands singes, des entreprises et des sociétés, il publiait le 15 octobre 2020 Chez les chimpanzés, il n’y a pas besoin d’arbitre au cherche midi ainsi que Et l’évolution créa la femme le 21 octobre 2020 chez Odile Jacob.  

Dans ce dernier ouvrage, il propose une démarche inédite : ouvrir de nouvelles perspectives quant aux données que l’on a actuellement sur la situation des femmes et les modèles de coercition au temps de la préhistoire. Plus que d’apporter des réponses, il s’agit de poser des questions et proposer des hypothèses autour d’un sujet encore en chantier.

“Pas son genre” et Unique en son genre”, par Giulia Foïs, France Inter

Des chroniques hebdomadaires décalées de 5 minutes dans l’émission “Un jour dans le Monde” sur France Inter, transformées pendant le confinement en l’émission “Unique en son genre“, des récits de vie d’une cinquantaine de minutes, le vendredi soir à 20h. Pour tout découvrir, c’est ICI

Notre sélection

“Breton.ne.s et féministes”, un podcast d’Aurélie Fontaine

Le podcast qui explore les féminismes en Bretagne et qui décentralise la parole ! Tous les 15 jours, un entretien ou un reportage à retrouver ICI

La contraception masculine

On y parle de contraception hormonale, de vasectomie, de contraception thermique avec notamment les remonte-testicules. On discute aussi de pourquoi la contraception masculine est encore si peu répandue en France. On rencontre des hommes (et leurs compagnes) qui veulent prendre cette charge, pour que ce ne soit plus, enfin, uniquement le fait des femmes.

Un éditeur militant féministe

Discussion autour de ses publications jeunesse anti-sexiste, de la science-fiction féministe et de ses ouvrages LGBTQI+

Lou Millour, une Very Bad Mother

Où il est question de parentalité et de féminisme.

“Féminisme et handicaps : les corps indociles” par Charlotte Bienaime – 2019

Les femmes handicapées, leurs réalités et leurs luttes sont encore peu présentes au sein des études de genre, y compris celles qui portent sur l’intersectionnalité. Inversement, les questions féministes sont rarement prise en compte par les études sur les handicaps. Comment penser ensemble lutte contre le sexisme et contre le validisme ? Que peuvent apporter les réflexions alternatives sur le handicap aux études de genre et aux études queer, et inversement ? Pourquoi le handicap est-il un enjeu féministe ?
Quelques éléments de réponses avec des femmes et des chercheuses autistes et en situation de handicaps moteurs. Elles nous parlent de discriminations et d’invisibilité, d’accessibilité et de sexualités, de rapport au corps et de droits fondamentaux… et elles pensent de nouvelles utopies concrètes.

Un podcast de 65min à découvrir ici !

témoignages, documentaires, fictions, vidéos, séries

Témoignages

“La France, pays de l’égalité ?” – Abnousse Shalmani – TEDxParis

Fuyant, avec sa famille, le régime Khomeyniste et arrivée en France à l’âge de 8 ans, Abnousse s’attendait à croiser des Simone de Beauvoir partout, à chaque coin de rue. Pourtant, elle déchante rapidement et se rend compte que le pays de la déclaration du droit des femmes n’est peut-être pas si égalitaire que ça.
Enfant de la révolution, Abnousse Shalmani est née en 1977 à Téhéran en Iran, pays qu’elle quittera à huit ans pour Paris où elle s’exile avec sa famille en 1985. Après des études d’histoire et de lettres modernes, elle emprunte la voie du journalisme puis de la production, de la réalisation de courts-métrages et de l’écriture de scenarii de documentaires comme de fiction. Elle finira toutefois par revenir à sa première passion, la littérature, en publiant aux éditions Grasset son premier livre Khomeiny, Sade et moi en 2014.

Dans cette conférence TEDx, elle aborde les questions de la liberté des corps des femmes, du voile, de l’espace public, de la socialisation des petites filles, des violences faites aux femmes, et de l’invisibilité des femmes résistantes dans l’histoire.

Documentaires

Quand l’imam est une femme – Marie Skovgaard – 2019

Une femme imam, Sherin Khankan, a ouvert à Copenhague la première mosquée 100% féminine d’Europe. Elle entend combattre l’influence de ces docteurs en religion qui s’appuient sur le Coran pour prôner l’assujettissement de l’épouse à l’époux, stigmatiser les non-croyants ou interdire les mariages interreligieux et homosexuels…

Femme d’avenir
Marie Skovgaard a suivi Sherin Khankan durant près de trois ans, jusqu’en décembre 2018, après que la mosquée Mariam eut affronté, et surmonté, sa première crise interne. Elle signe un portrait lumineux au plus près de son héroïne portée par la foi, la regardant vivre, prêcher, échanger, douter, partager avec ses proches de tranquilles parenthèses volées au travail, et gardant à distance les intolérances que l’auteure, entre autres, de La femme est l’avenir de l’islam (Stock, 2017) a choisi de désarmer en douceur

Afghanistan : femme, maire et combattante” – Arte Reportage, 2020

Depuis l’été 2018, Zarifa Ghafari, une jeune femme de 27 ans est maire de Maidan Shar, une ville de 35.000 habitants, située à 50 kilomètres au sud-ouest de Kaboul. Elle est la plus jeune, mais aussi la première femme de la province du Wardak à accéder à cette fonction. 

En Afghanistan, les femmes qui occupent des postes à responsabilité sont rares. Si, pour la plupart de ses collaborateurs masculins, travailler sous les ordres d’une femme est une expérience méconnue, beaucoup d’hommes voient son accession à la mairie d’un très mauvais œil.

60 % des zones rurales de l’Afghanistan sont contrôlées par les talibans. La province du Wardak ne fait pas exception : les rares femmes qui circulent dans les rues portent toutes la burqa traditionnelle. De vastes territoires de non-droit qui favorisent les activités de groupes mafieux auxquels Zarifa a déclaré la guerre. Régulièrement menacée de menaces de mort, elle garde confiance. Malgré le danger et la peur.

“USA : discrimination à la maternité” – Arte Reportage, 2020 (Manon Heurtel)

La première puissance mondiale fait état d’un triste bilan : les mères meurent plus souvent en couches que dans les autres pays riches…
Plus précisément : les Afro-américaines ont trois fois plus de risques de mourir en donnant naissance que des femmes blanches. A New-York, le risque est même huit fois plus élevé… La mortalité infantile chez les bébés noirs est, elle aussi, près de trois fois plus élevée que chez les nouveau-nés blancs.
Pendant longtemps, le corps médical pointait du doigt des facteurs aggravants qui touchent cette population : l’obésité, le diabète ou le manque de couverture santé. Pourtant, il semblerait que le problème se situe ailleurs. Une femme noire diplômée et avec de bons revenus a plus de risques de perdre son enfant qu’une femme blanche à faibles revenus…

Peu à peu, la parole se libère. Sensibilisée par sa propre expérience, victime d’une embolie pulmonaire, la championne de tennis multimillionnaire, Serena Williams, a dénoncé le traitement des femmes noires qui accouchent et dont la douleur et les complications post-partum ne sont pas prises au sérieux par les équipes médicales. Dans la majorité des cas, celles-ci pourraient être sauvées.
Comment expliquer cette différence de considération ? Ces femmes afro-américaines seraient-elles victimes d’un racisme latent au sein même des hôpitaux? Joe Biden en a fait un thème de campagne électorale dont Kamala Harris, sa colistière afro-américaine, serait chargée en cas de victoire.

“Argentine : la révolte des femmes” – Arte reportage, 2019 (Karen Naundorf)

Il y a quatre ans, les premières protestations se sont transformées en un mouvement pour les droits des femmes, incluant le droit à l’avortement. Bon nombre d’entre elles pensent que la société argentine est gangrenée par des comportements machistes où la femme est considérée comme un objet.Des milliers de personnes défilent régulièrement dans la capitale argentine…
Si les femmes sont majoritairement représentées, les hommes (des pères qui ont perdu leur fille), se déplacent aussi en nombre. Les mouvements d’indignation surviennent après une série de “féminicides”, largement relayés par les médias argentins.

Notre équipe a accompagné les parents de Mónica Garnica brûlée vive, puis assassinée par son mari, au tribunal où se tient le procès de ce dernier. Le procureur, Mónica Cuñarro, se bat pour l’application de peines sévères, ainsi que pour un meilleur accompagnement des victimes. Le mouvement “Ni una menos” (pas une de moins) s’est désormais étendu à d’autres pays d’Amérique latine, comme le Pérou, le Mexique et la Colombie.

“Filles de mai, voix de femmes, de 1968 au féminisme” – Jorge Amat – 2019

Depuis 50 ans, l’histoire de Mai 68 est racontée par des hommes, presque exclusivement : pouvoir politique, leaders étudiants, responsables syndicaux, ou encore commentateurs… Comme si les femmes n’avaient pas leur place dans cette histoire, n’y avaient été que des figurantes. Pourtant, et ce n’est pas un des moindres aspects de ces années, elles ont permis l’émergence d’un discours féministe moderne et structuré. Ce documentaire donne à entendre cette autre parole, étonnamment confisquée depuis, cet autre récit au féminin, comme un écho qui résonne aujourd’hui à l’heure où la place des femmes, leurs prises de parole, secoue toutes les structures de la société.

Fictions

“Tomboy”, de Céline Sciamma, 2011

Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret.

“Les invisibles”, Louis Julien Petit, 2019

Suite à une décision municipale, l’Envol, centre d’accueil pour femmes SDF, va fermer. Il ne reste plus que trois mois aux travailleuses sociales pour réinsérer coûte que coûte les femmes dont elles s’occupent : falsifications, pistons, mensonges… Désormais, tout est permis !

Films d’animation

“Le baiser de la lune”, Sébastien Watel, 2010

Un court-métrage d’animation poétique pour aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe à l’intention des enfants de CM1/CM2

Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, « la vieille Agathe », est persuadée que l’on ne peut s’aimer, que comme les princes et princesses.
Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune,amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ».
Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre…

Construit à la manière d’un conte, le baiser de la lune, aborde la diversité des relations amoureuses de façon poétique.
La problématique du film est celle du regard, celui qui se ferme sur sa vision du monde puis s’ouvre à celui des autres.
Le film oppose différents personnages singuliers, une chatte, des poissons et des astres : autant de points de vues à priori opposés. Pourtant, au fil de l’histoire ces personnages s’observent, échanges leur point de vue, jusqu’à ce que leur différences se révèlent égales.
Au delà de la thématique amoureuse, ce film invite à réfléchir sur la norme, les stéréotypes (de couple, d’homme et de femme), la violence du à l’intolérance.
Ce film d’animation est un moyen ludique de lutter contre les discriminations, par un apprentissage du respect de l’autre et de sa différence.

Ce film a reçu le prix Pierre Guénin contre l’homophobie en 2010.

Vidéo

Colloque “Femmes avant tout”

L‘Association Francophone de Femmes Autistes (AFFA), en partenariat avec le CRAIF (Centre Ressources Autisme Ile de France) ont organisés la première édition du colloque “Femme Avant Tout” le 14 mars 2019, afin de sensibiliser et d’interroger sur la discrimination et la violence qu’elles subissent depuis leurs enfances, afin d’échanger sur la pose de diagnostic, sur la parentalité et la maternité, sur l’emploi.

Un colloque à retrouver en vidéos sur : Vidéos du colloque :: Femme-avant-tout (webnode.fr)

Séries

Pourquoi nous détestent-ils ?, Amelle Chahbi, 2017

Des personnalités et des spécialistes analysent les préjugés liés à différentes catégories sociales et luttent ainsi contre les idées reçues.
4 saisons à découvrir : Pourquoi nous détestent-ils ? Catalogue en ligne (bibli.eu)

littérature jeunesse

Maternelle / Primaire

Fille ou garçon ?
De Fleur CAMERMAN et Sabine De GREEF Alice jeunesse, 2008
Un album pour s’interroger sur l’identité sexuelle et sur la façon dont elle peut déterminer une vie à partir de 2 ans)

Jean a deux mamans
De Ophélie TEXIER, L’école des loisirs, 2004
Jean a deux mamans. Une maman ou deux mamans, est-ce vraiment si différent ? Oui, sûrement. Mais qu’en pense Jean ? (à partir de 2 ans)

La princesse et le dragon, De Robert MUNSCH, ill. Michael MARTCHENKO, Talents Hauts, 2005.
La princesse Elisabeth doit épouser le prince Ronald. Un jour, un dragon détruit son château, brûle sa jolie robe et emporte le prince. Elisabeth décide de poursuivre le dragon et de sauver Ronald …Un livre où les filles chassent le dragon ! (4-8 ans.)

Quand Lulu sera grande
De Fred L., Talents Hauts, 2005.
Quand Lulu sera grande, elle rangera sa chambre à sa façon, jouera au foot, soignera les animaux et conduira un camion, même si les grands disent que « c’est que pour les garçons ». (4-8 ans.)

Quatre poules et un coq
De Lena et Olf LANDSTRÖM, L’école des loisirs, 2005.
Quatre poules partagent la même mangeoire de nourriture avec un petit coq tout entier préoccupé par un grand projet. Comme il travaillait toute la journée, il exigeait le silence et les poules étaient obligées de caqueter en sourdine. Un jour, les poules se rebellent et revendiquent autant de nourriture que le coq, mais le coq joue au petit chef et les réprime. Il leur laisse moins d’espace encore dans la mangeoire et il impose sa loi. Elles décident alors de suivre des cours de musculation, de respiration, des techniques pour hérisser leurs plumes et revenir ainsi imposer, par leur voix, leur droit à l’égalité dans la mangeoire. (Dès 5 ans.)

Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?
De Thierry LENAIN, ill. Delphine DURAND, Paris : Editions
Nathan, 1998.
Zazie fait tout comme les garçons. Pourtant elle n’a pas de zizi. A moins que … (5-7 ans)

Je me marierai avec Anna,
De Thierry LENAIN, ill. Aurélie Guillerey, Paris : Editions Nathan, 2004.
Toute fillette qui se respecte se doit d’avoir un amoureux. Et quand les parents s’en mêlent, cela peut vite devenir oppressant. D’autant que Cora n’aime pas Bastien mais sa copine Anna. (5-7 ans)

Marius
De Latifa ALAOUI M et Stéphane POULIN, Lachaux : Editions L’atelier du poisson soluble, 2001.
Les parents de Marius se sont séparés et “ maintenant maman a un amoureux et mon papa aussi ”. Cet album parle d’amour et de tolérance. Mamie ne comprend pas au début, ni la maîtresse quand Marius dit que son papa est homosexuel. En réaffirmant qu’il aime la femme pirate “ qui est la plus belle et la plus forte du monde ”, Marius montre que ce n’est pas “ contagieux ” et qu’il ne va pas devenir homosexuel comme son père. Son regard d’enfant encore une fois adoucit les peurs et les préjugés des adultes car pour lui il n’y a rien d’anormal à ce que son père soit avec un autre homme et il raconte cela avec naturel, de la même façon qu’il dit que sa mère fait les meilleures frites du monde ou que la maîtresse a changé de tête quand maman lui a dit la vérité. (Dès 5 ans)

Elle
De Ania LEMIN, Esperluette Editions, 2001.
Entre les lignes au graphisme ludique, derrière l’image au trait clair se cache un bouillonnement de sentiments : comment surmonter les non-dits, la peur de la différence, le regard des autres. Comment être sincère et pure quand les autres vous agressent ? Un livre peut, en quelques pages, nous donner l’ampleur d’un sentiment amoureux sincère et l’envie d’une réflexion sur la différence et le respect de celle-ci. A mettre entre toutes les mains.

CM2 / Collège

La nouvelle robe de Bill
De Anne FINE, Paris : École des Loisirs, 1997, 140 p.
Bill ne comprend plus rien, un matin sa mère lui fait enfiler une robe rose comme s’il était une fille, cela n’étonne ni son père, ni personne à l’école … Il doit donc se résoudre à vivre la journée la plus pénible de son existence. Car il y a beaucoup d’inconvénients à être une fille : se faire siffler, ne plus jouer au foot … Mais, au fait, est-ce dû au fait d’être une fille, ou à la robe rose ? Bill réalise-t-il combien les espaces où filles et garçons évoluent dans la cour de récréation sont délimités, les garçons occupant toute la cour avec leur ballon, et les filles se rassemblant en petits groupes dans les coins. On rit et on se demande si c’est la robe ou le fait d’être une fille qui change tout. (À partir de 10 ans )

À mort l’innocent !
De Arthur Ténor, Oskar jeunesse, 2007.” … Au village, la plupart des gens firent comme s’ils avaient toujours cru en l’innocence de l’instituteur. Aucun d’entre eux n’aurait avoué qu’il était parmi ceux qui criaient ” À mort, le monstre ! ” Eux aussi en sortirent blancs comme neige, et avec un tel naturel qu’on aurait pu les croire de bonne foi. ” L’histoire exemplaire, tragique et particulièrement émouvante d’un jeune instituteur, nouvellement arrivé dans une école et adoré par toute la classe. Jusqu’au jour où tout bascule… Un texte magnifique de pudeur, de retenue et d’émotion.

Qui suis-je ?
De Thomas Gornet, L’École des loisirs, 2006.
Qui est donc Vincent ? Il ne le sait pas lui-même. Comme tant d’autres ados, il a du mal à trouver sa place parmi les autres collégiens et à comprendre ses émotions. Notamment quand débarque un nouveau, Cédric, un sportif, lui. Il va lui falloir une année de 3e pour prendre conscience de son homosexualité. Ce bref roman touche par sa profondeur, son humour, sa finesse, en évitant tous les clichés.

Je ne suis pas comme toi
De Isabelle Rossignol, L’École des loisirs, 2006.
Les câlineries, les jupes, les couettes et les bijoux, Agathe a horreur de ça. Ce sont des trucs de filles. De nulles. Les murs de sa chambre sont couverts de posters de joueurs de foot. A son dernier match, elle a marqué trois fois en une demi-heure. Voilà où est la vraie vie! Et tant pis si sa mère lui reproche de ne jamais montrer ses sentiments. Tant pis si les autres filles la traitent de garçon manqué. Un jour, pourtant, Agathe craque. Elle se bagarre avec une des mijaurées qui l’a insultée. Elle rentre en loques à la maison. Elle est prête à en découdre avec la terre entière. Pourtant, ce n’est pas à coups de poing qu’elle va atteindre son but…

essais, romans et articles

Essais et romans

Dictionnaire des racismes, de l’exclusion et des discriminations
BENBASSA E. (dir.), Paris, Larousse, 2010, 727p.
L’absence en France, jusqu’à ce jour, d’un tel Dictionnaire dénotait un retard éloquent, s’agissant de ces questions pourtant brûlantes que sont les différentes formes de racisme, d’exclusion et de discrimination. Il était temps de les exposer au grand public, d’une manière claire, sans manichéisme et avec pondération. Ces hommes et ces femmes victimes d’injustices en raison de la couleur de leur peau, de leur appartenance ethno-religieuse, de leur genre, de leurs orientations sexuelles, de leur condition économique, de leurs différences ou de leurs handicaps, longtemps sans voix, ont en même temps produit des cultures plurielles, qui ont marqué la civilisation. Ils ont aussi mené d’incessantes luttes pour enrayer ces maux, épaulés par les défenseurs des libertés et de la dignité humaine

Les discriminations fondées sur le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité de genre
BORRILLO D. et LEMAIRE F. (Dir.), Paris, L’Harmattan, 2020, 272p. 
C’est grâce à l’impulsion du droit européen que les catégories de genre, d’orientation sexuelle et d’identité de genre sont venues enrichir l’arsenal juridique français en matière de lutte contre les discriminations. Si l’affirmation du principe d’égalité constitue une exigence ancienne du droit, la lutte contre les discriminations stricto sensu demeure une discipline récente qui a fini par s’installer dans le paysage juridique français, non sans résistance.

“Et de nos sœurs séparées…” : lectures de la sororité
KOLLEY B., Fontenay-le-Comte, Editions Lussaud, 2012, 79p. 
Pourquoi invoquer le mot de soeurs dans la lutte politique ? Quel serait le ou les sens de ce terme, sororité, choisi parmi d’autres, et invoqué avec tant d’insistance dans le Mouvement de Libération des Femmes au début des années 1970 ?
La sororité, c’est l’amitié, l’amour des femmes pour elles-mêmes, et la solidarité dans la lutte politique. La sororité, c’est cela, et plus que cela. […]
A partir du texte emblématique du Torchon brûle, publié entre 1971 et 1972, ce texte entend proposer quelques lectures possibles de la sororité comme invention politique : une notion qui entend faire de l’amour des femmes entre elles et pour elles proposition philosophique, et politique.

Filles du vent
FAURE M., Paris, Les Editions Charleston, Leduc.s Editions, 2021, 213p.
L’escale. Ce joli pavillon blanc de banlieue parisienne abrite huit adolescentes, leur passé et leurs souffrances, des jeunes filles « placées » en foyer. Il y a Assa, la bonne élève, sérieuse, qui se réfugie dans la littérature pour ne rien laisser paraître de ses blessures ; Céline, la fugueuse récidiviste attirée par les beaux parleurs et l’argent prétendument facile ; Lina, qui se cache dans ses joggings et joue à la dure. Elles ne s’aiment pas particulièrement, s’évitent même.
Mais à l’automne 2019, quand la vague #noustoutes déferle sur la France, c’est ensemble qu’elles embarquent pour une fugue itinérante. Armées de feuilles et de marqueurs, elles collent leurs revendications et slogans sur les murs des grandes villes, les beaux immeubles et les gros ensembles, avec pour but de faire entendre la voix des jeunes filles placées, et de leur donner enfin une place.
Avec humour et finesse, Mathilde Faure dépeint les réalités d’une jeunesse trop souvent invisible et nous entraîne dans une folle fugue où nos héroïnes se découvrent elles-mêmes et comprennent la puissance de la sororité.

La France des inégalités : réalités et perceptions
GALLAND O., Paris, PUPS, 2016, 389p.
La France des inégalités tente de résoudre quelques énigmes sociologiques : pourquoi les femmes sont-elles plus sensibles à l’injustice ? Pourquoi à l’inverse les jeunes semblent-ils l’accepter plus facilement ? Certains sujets peu étudiés jusqu’à présent, tels la perception des inégalités culturelles, les liens entre les attitudes politiques et les sentiments de justice, ainsi que les conceptions de l’équité en matière de fiscalité, y sont également abordés. Le livre se clôt par des analyses d’ordre plus général sur le regard que portent les sciences sociales sur la question des inégalités, de la justice et de l’équité.

Identités de genre et intervention sociale
QUILLIOU-RIOUAL M., Paris, Dunod, 2014. 280p. 
La question du “genre”, de l’identité sexuelle, est en débat actuellement. Elle ne concerne cependant pas uniquement la question du mariage ou de la parentalité. Elle impacte également tout les secteurs de l’éducation spécialisée et de l’intervention sociale. Le livre tente un premier état des lieux de la question en visant trois objectifs : permettre aux professionnels en exercice d’appréhender la question du genre sous différents éclairages thématiques afin de circonscrire l’étendue de cette question mais également de mieux la définir ; sensibiliser la posture éducative des professionnels de terrain à une dimension peu traitée dans l’apprentissage initial ou dans l’exercice pratique des fonctions éducatives ; proposer des supports éducatifs par le biais de fiches techniques descriptives afin de favoriser la mise en pratique d’outils de socialisation pour les publics de référence

Les inégalités multipliées
DUBET F., Saint-Etienne, L’Aube, 2004, Poche Essai, 74p.
Nos sociétés sont dominées par une contradiction fondamentale : sociétés démocratiques, elles affirment l’égalité par essence de tous les sujets ; sociétés capitalistes, elles ne cessent de construire des marchés qui hiérarchisent les compétences et les mérites. Comment concilier l’égalité de tous et le mérite de chacun ? En fait, tout en ne renonçant pas à la recherche de l’égalité, la double nature de nos sociétés exige que se forme une politique de reconnaissance du sujet. 

Je travaille, donc je suis : perspectives féministes
MARUANI M. (dir.), Paris, La Découverte, 2018, 295p.
En ce début de XXle siècle, marqué par une “crise” économique de long terme, une augmentation de la précarisation et un chômage endémique liés aux politiques néolibérales, l’analyse de la place des femmes et des hommes sur le marché du travail reste un passage obligé pour comprendre, beaucoup plus largement, les formes nouvelles de la domination masculine.
Rassemblant une trentaine d’auteur-e-s issues de différentes disciplines et pays, Je travaille, donc je suis propose d’éclairer, dans une perspective internationale et à travers des objets d’étude novateurs, les débats contemporains articulant genre et travail. Cet ouvrage s’appuie sur une hypothèse forte : le travail est une fenêtre sur le monde social – sur ses hiérarchies, ses tensions, mais aussi sur ses transformations – et l’analyse de la place des femmes et des hommes sur le marché du travail doit rester au cœur de toute réflexion sur l’émancipation des femmes.

Migrer au féminin
ROULLEAU-BERGER L., Paris, PUF, 2010, 182p.
La migration internationale de ces dernières années a un visage de plus en plus féminin. Les situations économiques des femmes en migration ne cessent de se diversifier et de se complexifier. Tout en contribuant à la reconfiguration des économies locales et globales, celles-ci sont souvent confrontées à l’épreuve de la disqualification sociale. Certaines deviennent objet de déni de reconnaissance et de violences symboliques. En analysant les parcours biographiques et les expériences migratoires de ces femmes, Laurence Roulleau-Berger montre comment elles redéfinissent leur identité à partir d’une multiplicité de rôles et d’appartenances dans un contexte globalisé et multistratifié.

Petit manuel du genre à l’usage de toutes les générations
GALIBERT C., Fontaine, Presses Universitaires de Grenoble, 2018, 219p.
Ce livre vulgarise cinquante années de recherche sur les relations entre les femmes et les hommes. Il montre qu’indépendamment de notre sexe biologique, le fait d’être reconnu comme un homme ou une femme découle d’une construction sociale : ” On ne naît pas femme ou homme, on le devient”, disait Simone de Beauvoir. Comment la société attribue-t-elle aux individus masculins et féminins des rôles déterminés, différenciés, hiérarchises et inégalitaires ? L’auteur identifie des facteurs sociaux qui entretiennent et reproduisent les inégalités : médias, littérature, école, jouets, orientation scolaire, famille, différences salariales, pornographie… et invite le lecteur à s’émanciper des idées reçues. Ce manuel d’auto-formation au genre permet de prendre du recul et de ne pas tomber dans la catégorisation et les stéréotypes. Il propose aussi et surtout des outils pour œuvrer en faveur d’une reconstruction égalitaire des relations femmes-hommes.

La préférence pour l’inégalité : comprendre la crise des solidarités
DUBET F., Paris, Seuil, La République des idées, 2014, 106p.
Depuis les années 1980, les inégalités se creusent partout en Amérique du Nord et en Europe. Au même moment, on observe un reflux des États-providence. Même si chacun le déplore, nous désirons de moins en moins l’égalité concrète. Mais ce ne sont pas seulement les crises et les inégalités qui affectent les liens de solidarité, c’est aussi la faiblesse de ces liens qui explique que les inégalités se creusent. Pour beaucoup, il serait temps de se débarrasser du politiquement correct qui empêcherait d’appeler les choses par leur nom : les « races », les « racailles », les « assistés », etc. En dépit de leurs principes affichés, les sociétés « choisissent » l’inégalité. Ce livre montre que l’aggravation des inégalités procède d’une crise des solidarités entendues comme l’attachement à des liens sociaux qui nous font désirer l’égalité de tous, y compris de ceux que nous ne connaissons pas. Il est urgent d’inverser l’ordre du triptyque républicain : « Fraternité, Égalité, Liberté »

Tous inégaux, tous singuliers : repenser la solidarité
DUBET F., Paris, Seuil, 2022, 275p.
Tous pour un, un pour tous, il fut un temps où la solidarité de classe ressemblait peu ou prou à la devise des Mousquetaires. Or, plus encore qu’elles ne se creusent, les inégalités sociales se transforment et changent de nature. Alors que les inégalités de classes structuraient les conflits, les mouvements sociaux, la vie politique, les identités collectives et les principes de la solidarité, aujourd’hui, les inégalités se multiplient et s’individualisent. Nous sommes tous inégaux et singuliers.
Comme le constate François Dubet, les inégalités nous séparent plus qu’elles nous rassemblent. Nous nous sentons privilégiés, défavorisés, discriminés ou méprisés “en tant que” : en tant que salarié, en tant que précaire, en tant que jeune, vieux, femme, immigré, etc. Ces inégalités multiples sont d’autant plus douloureuses que l’adhésion à l’idéal de l’égalité des chances, nous conduit à être responsables de ce qui nous arrive et à penser que les autres “méritent” les inégalités qu’ils subissent.
C’est à l’analyse de ce nouveau régime des inégalités qu’est consacré cet essai, ainsi qu’à la façon dont il met la politique au défi. Car l’enjeu est crucial, en particulier pour la gauche : comment le camp qui fédérait et représentait des inégalités de classes relativement homogènes, peut-il parvenir à représenter ces inégalités singulières ? Comment reconstruire de la solidarité ? Sans prétendre répondre à la question, François Dubet démontre que seul un travail sociologique peut permettre de comprendre la société actuelle et ses défis.

Stéréotypes, préjugés et discrimination
DELOUVEE S., LEGAL J-B., Paris, Dunod, 2015, 125p.
Stéréotypes, préjugés et discrimination sont trois notions intimement liées et interdépendantes. Les stéréotypes (ou croyances) peuvent expliquer pourquoi une personne va faire preuve de discrimination envers les personnes d’un groupe donné. Les comportements discriminatoires peuvent, à leur tour, d’une certaine manière, entretenir l’existence des stéréotypes et des préjugés. Enfin, le fait de percevoir de la discrimination et des préjugés va créer ou entretenir l’existence des stéréotypes et des préjugés. La deuxième édition de cet ouvrage dresse un panorama complet (définition, différences, mesure, origine, conséquences) de ces trois concepts, à travers les recherches menées en psychologie sociale sur les relations entretenues par ces grandes notions

Les théories en études du genre
LEPINARD E., LIEBER M., Paris, La Découverte, 2020, 128p.
Qu’est-ce que le genre ? Comment a-t-il été conceptualisé? Est-il défini de la même façon chez les anthropologues, les sociologues, les philosophes, les historiennes et les tenantes des cultural studies ? Quelles ruptures épistémologiques ce concept a-t-il provoquées ?
Cet ouvrage retrace les différentes généalogies de la notion de genre et les débats théoriques qu’elle a suscités. Il présente la variété des perspectives et des développements produits par plus de cinquante ans de recherches sur le genre et les sexualités, tant en termes de savoirs et de connaissances qu’en termes de reconnaissance et de résistance.
Ce livre a pour ambition de familiariser les lectrices et les lecteurs avec les approches majeures des études de genre, dont certaines sont moins connues dans le contexte francophone. Il met également l’accent sur l’imbrication du genre avec d’autres rapports sociaux, au coeur de nombreux développements théoriques, autant hier qu’aujourd’hui.

Trop noire pour être française
BONI-CLAVERIE I., Paris, Tallandier, 2017, 347p.
“D’où tu viens ?” est sans doute la question que l’on pose le plus aux Noirs de France, celle qui arrive le plus spontanément dans la conversation. ” D’où tu viens ? ” demande l’ami d’ami à une soirée, la voisine de table à un repas, le collègue qui prétend faire connaissance, le parfait inconnu. Je suis sur une plage au Portugal. Une jeune Française me saute dessus. ” Comme vos enfants sont beaux ! D’où venez-vous ? ” J’ai envie de lui répondre : ” Comme toi, de France ! ” A six ans, Isabelle découvre qu’elle est noire.
Elle rêve d’incarner Marie dans la crèche vivante de son école, elle sera Balthazar, le roi mage venu d’Afrique. Pour cette petite fille élevée dans un quartier chic de Paris, c’est un choc. Le racisme au quotidien fait irruption dans sa vie. De Paris à Abidjan, des bancs de l’école catholique aux coulisses de la télévision, Isabelle Boni-Claverie se raconte. Femme noire issue d’un milieu privilégié, elle doit pourtant se rendre à l’évidence : en France, la classe n’efface pas la race.
Sa plume vive et acérée entremêle ce récit à celui du destin incroyable de son grand-père, Africain devenu magistrat de la République française dans les années 1930 et époux d’une jeune fille de Gaillac, première femme de sa ville à épouser un Noir. Avec sensibilité, Isabelle Boni-Claverie nous amène à nous interroger sur notre rapport à l’altérité. Tour à tour drôle, sans concession, émouvante, elle finit sur une note optimiste en nous proposant de faire le pari d’une égalité réelle.

La vie en rose : pour en découdre avec les stéréotypes
GRÉSY B., Paris, Albin Michel, 2014, 248p.
Pour Brigitte Grésy, on ne peut enfermer les hommes et les femmes dans le féminin et le masculin. Ce sont des constructions et des apprentissages culturels qui évoluent dans l’espace et dans le temps au gré des modes, des fantasmes et des peurs. En s’appuyant sur des anecdotes bien réelles, elle explore toutes les images dans lesquelles on nous enferme depuis l’enfance (le rose et le bleu, les maths et la parole, l’abstraction et les sentiments, le dehors et le dedans) comme si elles étaient constitutives de notre sexe.
Ce que l’on doit traquer n’est pas la différence biologique mais ce qui a été construit à partir d’elle. Et l’auteur propose, comme dans son Petit traité contre le sexisme ordinaire, plusieurs types d’actions de résistance pour lutter contre la discrimination et le sexisme tout en préservant les jeux de séduction.

Violences de genre, violences du handicap
PIOT M., Association Femmes pour le dire, femmes pour agir, Paris, L’Harmattan, 2016, 158p.
Ce livre aurait pu s’intituler Dévoiler l’invisible ! L’invisible ? C’est cette constatation qui nous glace d’effroi : quatre femmes handicapées sur cinq sont victimes – ou ont été victimes – de violences ou de maltraitances ! On ne le sait pas ! On ne le voit pas ! Face à ce constat, que dire ? Que faire ? Ici se conjuguent les combats d’une association de femmes, pour la plupart handicapées, et les invitations (pour ne pas dire les injonctions) à réfléchir, à penser que nous livrent des sociologues, psychologues, psychiatres, anthropologues ou témoins, acteurs de la vie quotidienne.

Articles

Le difficile combat contre la ségrégation des métiers
ABOU EL KHAÏR C., dans ASH, n°3200, 12 mars 2021, pp.28-30.
Malgré les appels à la « mixité », les métiers du social et du médico-social demeurent extrêmement féminisés. Du déficit d’orientation à la dévalorisation d’emplois, de nombreux éléments expliquent l’absence d’hommes dans ces professions. Mais certaines pratiques, ou leur manque, contribuent aussi à la ségrégation des fonctions dans les structures.

« Citoyennes avant d’être “handicapées” »
Bricout B., présidente de Femmes pour le dire, Femmes pour Agir [revue], BEGUE B., dans Actualités sociales hebdomadaires, n°3093, janvier 2019, pp.34-35.
Handicapée pour marcher depuis son enfance à cause de la poliomyélite, Brigitte Bricout se bat aujourd’hui, à travers l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir, contre les injustices subies par les femmes en situation de handicap. D’un côté, les discriminations professionnelles, de l’autre, les violences psychologiques et physiques.

Le handicap, une caractéristique parmi d’autres : une approche croisée du handicap au cours de la vie
Revue Française des Affaires sociales, n° 1/2021.
L’ouverture régulière des colonnes de la Revue française des affaires sociales (RFAS) témoigne de l’intérêt pour les questionnements et enjeux liés à la thématique du handicap. Il ne s’illustre pas seulement dans des dossiers dédiés, comme le numéro consacré à l’enquête Handicaps, Incapacités, Dépendance en 2003 (Boissonnat, 2003), mais également à travers des contributions qui abordent la question du handicap dans des dossiers non spécifiques – pour ne prendre qu’un exemple très récent, « La maternité à l’épreuve de la cécité » de Marion Doé, inclus dans le dossier consacré aux « parentalités bousculées » (2019).
Certains de ces articles évoquent en creux la question des croisements de variables quand on étudie le handicap. Les grandes enquêtes quantitatives étudient par exemple la situation de handicap des personnes selon la catégorie socioprofessionnelle ou certaines recherches qualitatives évoquent leurs résultats en fonction du genre. Mais ces croisements ne sont pas systématisés dans les recherches et c’est cet aspect-là qui nous a plus particulièrement intéressées dans la conception de ce numéro. Celui-ci est plus spécifiquement dédié à la question des croisements, c’est-à-dire à l’articulation et la combinaison du handicap en tant que caractéristique de la situation d’une personne, avec d’autres caractéristiques de cette même personne.
Les représentations du handicap évoluent.

Il, elle, iel …les révolutions du genre
dans Courrier International Hors-série, n°87, février- mars 2022, 74p.
De #MeToo aux nouvelles masculinités, des droits des LGBTQI à leur visibilité dans la culture, les débats sur le genre et la fluidité passionnent la presse mondiale.

Justice et protection des mineurs, mieux considérer l’impact des stéréotypes de genre BOS S., dans Actualités sociales hebdomadaires n°3114, 7 juin 2019, pp.6-9.
Les filles sont-elles des délinquants comme les autres ? A cette question, la justice, tout comme la protection de l’enfance, semble répondre par la négative. Peu incarcérées, elles font l’objet de davantage de mesures de protection que les garçons. Retour sur la question épineuse de leur prise en charge, entre préjugés et invisibilisation.

Lutter contre les stéréotypes de genre dans l’intervention sociale
HELFTER C., dans Actualités sociales hebdomadaires n°2973, 2 septembre 2016, pp.24-27.
Outil de lutte contre les inégalités, le travail social ne devrait pas ignorer la différenciation et la hiérarchisation des rôles sociaux selon le sexe qui, dès le berceau, contribuent à dessiner des trajectoires inéquitables pour les filles et les garçons. C’est pourtant le cas. Des chercheur(e)s et des professionnel(le)s s’emploient à faire connaître et à transformer cette situation.

Objectif parité. Faire sauter les verrous psychologiques
dans Cerveau & Psycho, n°88, mai 2017, pp.37-59.
La parité en politique, dans l’entreprise ou à l’université se heurte à des obstacles qui sont de plus en plus d’ordre psychologique. Trop de jeunes filles hésitent à se lancer dans des études scientifiques parce qu’elles s’estiment moins « douées » que les garçons. Au travail, elles rechignent à négocier, s’estimant moins « battantes ».
Pourquoi ? Parce que l’image qu’elles ont d’elles-mêmes a été nourrie de ces représentations diffusées par leur famille, le corps enseignant et la société tout entière. Si les parents et les enseignants peuvent contrecarrer ces effets en bannissant les stéréotypes de leur discours, les femmes doivent avant tout compter sur elles-mêmes. La bonne nouvelle est que dès qu’elles cesseront de croire en ces stéréotypes, leurs performances s’envoleront, égaleront ou dépasseront celles des hommes. La parité est à portée de main, et tout le monde a à y gagner.

Petites fabriques du genre : identités, orientations et transformations sexuées en travail social
JEANNET M., TOURNIER V., dans Le Sociographe, n°49, Mars 2015, pp.7-99.
Disponible sur Cairn

Stéréotypes, de l’intérêt du féminisme dans le travail social
CARPAYE C., LEON M., dans Lien social, n°1313, du 15 au 28 mars 2022, pp.18-24.
Confrontés au quotidien à la question du genre, les professionnels du secteur social doivent souvent négocier avec leurs propres représentations pour traiter les questions liées au genre, faute de textes et de positionnement des politiques en travail social. Pourtant, sur le terrain, les éducateurs des ESSMS expérimentent. Alors, comment penser la transformation des politiques publiques à partir des pratiques de terrain et des pratiques formatives intégrant cette question ?

L’intersectionnalité, une notion essentielle qui fait débat
Vergès F., Alternatives Non-Violentes, 2020, 194, 10-12.
“La compréhension qu’il existe des croisements, des enchevêtrements, des intersections entre les causes d’exploitation et de discriminations existe dans nombre de discours et d’actions de féministes du Sud global. Dans leurs combats contre l’esclavage, le colonialisme, l’impérialisme, et pour la libération nationale, elles comprennent qu’elles sont opprimées comme femmes, comme noires, autochtones, asiatiques, africaines ou arabes, et comme esclaves, ouvrières, domestiques et qu’être identifiées comme femmes leur assigne souvent une place secondaire dans les luttes […]”
Disponible sur Cairn

L’imposture du handicap
Piot M., La nouvelle revue de l’adaptation et de la scolarisation, 2016, 75, 61-69.
“C’est étonnant ce besoin de réduire l’Autre à une représentation négative ou dévalorisante, ou à l’inverse excessivement positive. Angoisse devant le hors-norme, le différent ? Le handicap dérange fondamentalement. Maudy Piot explore en profondeur dans un premier temps les non-dits de la rencontre entre les personnes handicapées qui revendiquent leur citoyenneté et les autres, conformes à la norme.”
Disponible sur Cairn

Genre : déconstruire les représentations
Nahmias M., Leverrier C., ASH n°3259 du 13 mai 2022, pp. 6-10.
“Sans en être forcément conscients, les travailleurs et travailleuses sociales emmènent dans leurs pratiques une multitude de représentations liées au genre. De la répartition des tâches et la perception des publics jusqu’à l’accompagnement qui leur est proposé, les impacts sont nombreux. Pour imaginer de nouvelles façons de procéder, une réflexion continue sur le sujet s’impose.” [Extr.art.]

Revues scientifiques – revues d’idées

Nouvelles questions féministes

Fondée en 1981 par Simone de Beauvoir, Christine Delphy, Claude Hennequin et Emmanuèle de Lesseps, NQF fait suite à la revue Questions féministes créée en 1977. Depuis 2001, NQF s’est dotée d’un comité de rédaction franco-suisse, sous la responsabilité de Christine Delphy et Patricia Roux. Ce comité est actuellement composé de 25 femmes dont les formes d’engagement et les ancrages disciplinaires sont multiples (sociologie, anthropologie, science politique, histoire, droit, philosophie, économie, littérature). Publiée deux fois par année, NQF est éditée à Lausanne par les Éditions Antipodes.

HOMOPHOBIES – Vol 31 N°1
Par Parini Lorena, Perrin Céline, Roca i Escoda Marta  – 2012

L’”homophobie” désigne couramment le rejet et les discriminations vécues par les personnes homosexuelles ou supposées telles. C’est une notion largement utilisée aujourd’hui dans le langage politique et médiatique mais aussi au sein des recherches en sciences sociales portant sur les minorités sexuelles.

Le point de départ de ce numéro de Nouvelles Questions Féministes a été une envie et une nécessité de réfléchir à la portée et aux limites de cette notion d’homophobie, en particulier dans son articulation avec une perspective féministe.
Dans ce but, le numéro propose un ensemble d’articles qui, en se basant sur des recherches empiriques, viennent alimenter ce questionnement. Quelles sont les discriminations vécues par les lesbiennes, sont-elles similaires à celles que vivent les gays et surtout, comment rendre compte de ce qui les produit et les structure? Les luttes juridiques, matérialisées en Espagne et en Belgique, par exemple, par l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, permettent-elles d’éradiquer l’homophobie du droit, de construire une réelle égalité entre couples homos et hétéros? Comment rendre compte des points communs entre les discriminations et les contraintes vécues par les personnes transsexuel·le·s dans leur parcours imposé pour mettre en conformité leur sexe biologique et leur état civil et celles vécues par les gays, bis et lesbiennes?
Les thèmes abordés par les articles illustrent ainsi de manière empirique les discriminations que vivent diverses minorités sexuelles et, en même temps, démontrent la complexité des structures qui façonnent ces discriminations, complexité dont la notion d’homophobie à elle seule échoue à rendre compte. Ils invitent donc à réfléchir à l’articulation de la hiérarchie des sexualités, qui sous-tend la norme hétérosexuelle, avec la hiérarchie des sexes et les normes qu’elle produit. Une telle réflexion, loin d’être uniquement théorique, invite également au questionnement quant aux stratégies politiques à mettre en œuvre sur le terrain par les mouvements et associations de défense des personnes LGBTIQ.

NOUVELLES FORMES DE MILITANTISME FEMINISTE – Vol 36 N°1
Par Chaponnière Martine, Roux Patricia, Ruault Lucile – 2017

Ce numéro illustre le renouvellement actuel des formes de militantisme féministe. Mais qu’est-ce qui a changé? Que reste-t-il des modes d’organisation, de communication et d’action du féminisme des années 1970? Les jeunes féministes ont-elles fait tabula rasa de l’héritage des anciennes pour inventer du neuf? Oui et non. De nouveaux modes d’organisation émergent, comme le scratche, et les grilles de lecture qui les sous-tendent ont quelque peu changé, en particulier avec le développement des approches intersectionnelle et queer. Mais souvent, en même temps, les jeunes militantes cherchent à articuler leurs pratiques avec celles des “aînées” du mouvement – on le verra dans plusieurs articles.

NOUVELLES FORMES DE MILITANTISME FEMINISTEVol 36 N°2
Par Chaponnière Martine, Roux Patricia, Ruault Lucile – 2017

Qu’est-ce qui fonde aujourd’hui la légitimité d’agir pour les jeunes féministes? Cette question traverse l’ensemble des articles de ce numéro, qu’il s’agisse des collectifs autonomes au Brésil, des mouvements pour l’avortement libre et gratuit au Québec, des cours d’autodéfense féministe en France, des parcours individuels de militantes genevoises ou enfin des pratiques au sein de la blogosphère.

Les luttes ne sont estimées légitimes que si elles prennent en compte la diversité des discriminations vécues par les femmes: il s’agit de s’attaquer à la fois à ce qui fait le socle de l’oppression commune des femmes, le patriarcat, et aux spécificités de leurs conditions de vie, différenciées selon des critères de division hiérarchique comme la classe sociale, la nationalité, la sexualité, l’âge. La force du mouvement féministe tient alors à sa capacité à mobiliser sur plusieurs fronts: antisexistes, anticapitalistes, antiracistes, contre l’homophobie, l’âgisme, etc.

MORALES SEXUELLES – Vol 35, n°1
Par Lépinard Eléonore, Praz Anne-Françoise, Roca i Escoda Marta 2016

Ce numéro traite des luttes féministes autour des reconfigurations d’une “morale sexuelle contemporaine” qui s’efforce, au-delà des normes religieuses traditionnelles, de définir les comportements convenables, acceptables, légitimes, valorisés, ou au contraire répréhensibles ou stigmatisés. À travers des objets divers comme la contraception, la prostitution, la SlutWalk, le consentement des patientes en gynécologie, la régulation des naissances dans le mariage catholique, ce numéro analyse comment les divers discours féministes proposent des normes sexuelles alternatives pour réguler les sexualités. Les études de cas abordent des mobilisations anciennes et nouvelles, intra et extra-européennes.

LE PHYSIQUE DE L’EMPLOI – Vol. 38, No 2
Par Hertz Ellen, Lamamra Nadia, Messant Françoise, Roux Patricia 2019

Ce numéro s’intéresse à la construction des corps au travail, disciplinés par les systèmes de genre et de classe. Quatre articles du Grand angle examinent cette modélisation des corps dans des métiers de production et de service, au plus près de ce que vivent les serveuses d’une grande chaîne de restauration populaire (Marie Mathieu), les grooms et les concierges d’un hôtel de luxe (Amélie Beaumont), des bouchers (Isabelle Zinn) et des apprenti·e·s se formant respectivement dans les métiers de l’automobile et de la coiffure (Sophie Denave et Fanny Renard). Les auteures analysent les transformations corporelles auxquelles conduisent les prescriptions des entreprises et l’exercice d’un travail souvent pénible, ainsi que les stratégies des employé·e·s pour s’en accommoder ou y résister. L’ensemble du dossier rend compte des différents modèles du féminin et du masculin qui sont mobilisés pour définir le physique de l’emploi qu’elles et ils se doivent d’acquérir.

outils pédagogiques et de formation

Sites de référence

L’égalithèque du Centre Hubertine Auclert

L’Égalithèque est une banque de donnée unique en France recensant plus de 3500 guides, expositions, ouvrages, affiches, vidéos, spectacles vivants, diaporama, formations, quiz, etc. sur l’égalité femmes-hommes :

  • Enrichie et actualisée régulièrement par l’équipe du Centre Hubertine Auclert, l’Égalithèque est aussi participative : chacun·e peut soumettre un outil qui sera contrôlé avant d’être référencé.
  • Un outil utile pour appuyer vos démarches pour l’égalité femmes-hommes !

Le monde selon les femmes

Le Monde selon les femmes est une ONG féministe active dans le monde de la coopération au développement, de l’éducation permanente et de la recherche action. Son objectif est d’intégrer une perspective de genre dans les questions de droits humains.
Le Monde selon les femmes porte la vision d’un monde où femmes et hommes luttent ensemble contre le système patriarcal et transforment les rapports de domination en rapports égalitaires. Au Sud comme au Nord, l’ONG s’engage avec celles et ceux qui se battent pour un nouveau modèle de société garant des droits des femmes, où les relations sont construites sur l’égalité, la solidarité, la justice sociale et la diversité.
Son action s’articule autour de trois axes : la recherche-action à partir des savoirs locaux, la formation et le travail de plaidoyer politique. Ces axes se renforcent mutuellement et nourrissent le réseau international de l’association. En recoupant les expériences et connaissances de nombreuses organisations (Amérique latine, Afrique, Europe), le travail de réseau permet d’identifier les points communs qui les réunissent. Ainsi, l’approche de l’ONG s’inscrit dans une volonté de croiser les regards pour s’enrichir réciproquement.
Elle s’adresse au Nord et au Sud, aux instances et personnes susceptibles de jouer un rôle multiplicateur, tant dans le secteur marchand et non-marchand que dans la coopération au développement, les institutions internationales, le monde politique, les syndicats et les médias.

Kit Cartable “Lutter contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie au collège et au lycée”
SOS Homophobie – 2016

Alors que près d’un million d’élèves peut être concerné directement ou indirectement par l’homophobie et la transphobie, les enseignant-e-s et les professionnel-le-s de l’éducation restent trop souvent démuni-e-s pour aborder cette question. Face à cette situation, SOS homophobie a réalisé ce kit pédagogique avec l’ambition, dans les collèges et les lycées, de donner à chacun-e les outils nécessaires pour faire face aux violences dont sont victimes les jeunes lesbiennes, gays, bi-e-s et trans (LGBT) et de sensibiliser les plus jeunes à la lutte contre les LGBTphobies. La publication de ce kit sera suivie de la mise en ligne sur le site internet de SOS homophobie (www.soshomophobie.org) de propositions de séquences pédagogiques dans différentes disciplines. Nous avons ainsi le souci de permettre aux jeunes LGBT, aux enfants de couples homoparentaux de trouver toute leur place à l’École et de réussir leur scolarité.

KIT CARTABLE – Lutter contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie au collège et au lycée – SOS Homophobie – 2016

Comment avez-vous su?”
Guide d’aide à l’entretien avec des femmes victimes de violences
Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis – 2016

Le Département de la Seine-Saint-Denis s’efforce d’être en première ligne dans la lutte contre toutes les formes d’inégalité et de violences qui s’exercent à l’encontre des femmes. À cet effet, il a déjà mis en œuvre plusieurs dispositifs innovants tels que le téléphone d’alerte, l’ordonnance de protection, la mesure d’accompagnement protégé des enfants, des consultations de psycho traumatologie, le relogement, des bons de taxi…
Ces dispositifs inspirent et s’ancrent durablement dans notre société. Pour preuve : le téléphone portable d’alerte, expérimenté avec succès pendant 6 ans en Seine-Saint-Denis et s’est généralisé à l’ensemble du territoire par la loi du 4 aout 2014, au bénéfice de toutes les femmes exposées à des violences dans le pays.
Il faut donc poursuivre la réflexion sur les outils de prévention et de protection des femmes victimes de violence. Il faut également diffuser et former, c’est le sens de ce guide d’aide à l’entretien des femmes victimes de violences.

COMMENT AVEZ-VOUS SU ? GUIDE D’AIDE A L’ENTRETIEN AVEC DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES

Ce guide est un outil supplémentaire pour enrichir la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. L’Observatoire des violences envers les femmes reste convaincu que la formation de professionnel-le-s ressources sur le département est indispensable afin de répondre aux attentes et aux besoins des acteurs du champ médical, social, de l’éducation nationale, de la justice mais aussi des agents de collectivité et de l’État.

Guide des métiers du sport et de l’animation : prévenir les conduites sexistes
Pôle ressources national”Sport, éducation, mixités, citoyenneté”, 2014

Dans le cadre de sa politique de « prévention contre les incivilités, violences et discriminations », le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports met à votre disposition un guides méthodologique destiné aux organismes de formation préparant aux diplômes du sport et de l’animation. Ce guide est réalisé par le Pôle ressources national « Sport, éducation, mixités, citoyenneté ».

Il propose : définitions, aspects historiques, sociologiques et juridiques… et des mises en situation concrètes. Cet outil participe également à la volonté du ministère de sensibiliser les éducateurs sportifs et les animateurs déjà en fonction pour leur permettre de mieux répondre aux questionnements auxquels ils pourraient être confrontés.

GUIDE METIERS DU SPORT ET DE L’ANIMATION : PREVENIR LES CONDUITES SEXISTES Pôle ressources national « Sport, éducation, mixités, citoyenneté » – 2014

Guide de ressources pour les actions d’éducation à l’égalité filles garçons
Observatoire de l’égalité femmes-hommes
Secrétariat général de la Ville de Paris, 2012

GUIDE DE RESSOURCE POUR LES ACTIONS D’EDUCATION A L’EGALITE FILLES GARCONS

Ce guide est destiné aux professionnel-le-s de la communauté éducative qui encadrent et accompagnent les enfants et les adolescent-es. Il est conçu comme une boîte à outils facile à utiliser.
Une synthèse d’études récentes, des activités déjà testées et des ressources pour bâtir un réseau, échanger et expérimenter.

Tout savoir sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
ORSE (Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises), 2019

En 2016, l’Orse publiait la première édition du guide : Tout savoir sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour permettre à l’ensemble des parties-prenantes de la RSE de s’approprier les enjeux de l’égalité professionnelle.
Aujourd’hui, cet ouvrage fait peau neuve avec une mise à jour de son contenu, tant sur le plan législatif que pour les pratiques d’entreprises qui illustrent les recommandations figurant dans le guide. Qu’ils soient chefs d’entreprise, responsables des ressources humaines, représentants du personnel et représentants syndicaux, ce guide doit leur permettre de s’approprier les enjeux de l’égalité professionnelle. 
L’édition 2019 du guide propose de dresser un panorama des stratégies d’égalité professionnelle des grandes entreprises et des PME autour de 10 grands thèmes clés : allant des raisons et moyens (par processus RH) d’instaurer une politique d’égalité professionnelle jusqu’ aux fondamentaux de la communication sur ce sujet.

TOUT SAVOIR SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

“L’égalité femmes-hommes accessible à tou.te.s”
Guide à l’usage des associations pour l’accueil et la participation des personnes handicapées
Centre Hubertine Auclert, 2014

Rapports et études

Connaître, définir, sensibiliser, combattre les stéréotypes et les préjugés à l’égard des personnes handicapées
Commission nationale consultative des droits de l’homme, Paris, CNCDH, 2021, 72p.

Retrouvez le rapport ici

Retrouvez le rapport ici

Egalité, stéréotypes, discriminations entre les femmes et les hommes : perceptions et vécus chez les jeunes générations en 2022
PIERRE-BROSSOLETTE S., CHAUDOUËT-DELMAS, M., Paris : Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 2022, 85 p.

Les inégalités femmes/hommes : chiffres clés
CENTRE HUBERTINE AUCLERT, Paris : Centre Hubertine Auclert, 2020. – 21p.

Pour une communication sans stéréotype de sexe : le Guide pratique du Haut Conseil à l’Egalité
Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, Paris, La Documentation française, 2016, 68p.

Rapport d’information fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes sur les stéréotypes de genre
LE BOHEC G., LEBON K., Paris, LCP Assemblée nationale, 2021.

Les stéréotypes, c’est pas moi, c’est les autres ! : Lutter contre les stéréotypes pour construire une culture de l’égalité
LABORATOIRE DE L’EGALITE, Paris, Laboratoire de l’Egalité, 2016, 16p.

Sororité, adelphité, intersectionnalité : de quoi parle-t-on ?
Enquête d’OXFAM France